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Allégorie du chemin de la vie …
26/03/2007 06:48
Je pensais ne plus être maudite par l'amour... je pensais qu'enfin je serais heureuse... je pensais que les larmes ne coulerais plus...Doux rêve... aujourd'hui tu t'envoles aujourd'hui tu t'effaces, en cette nuit la réalité de ma vie s'impose à nouveau... plus le temps passe, plus on s'approche de l'anniversaire de mon premier texte, plus les heures s'écoulent plus je me souviens de ce temps maudit qui a failli ruiner ma vie... Ce soir à nouveau je suis triste, nouvelle heure nouveaux pleurs... le moment des remises en questions revient... le sens de ma vie m'échappe, à quoi je sers ? Que puis je faire ? Ces questions qui m'avaient épargné durant presque un an reviennent maintenant comme si mon destin était de fuir... J'ai résisté à la mort une fois, aujourd'hui elle se venge et veut a nouveau me voir sous ses bras... Pourquoi je pleure ? Pourquoi je meurs ? Pourquoi dois je inexorablement marcher vers ce gouffre sans fond qui veut me voir étouffer dans son antre béante...
Je l'ai fait venir de loin pour le décevoir, je voulais le rendre heureux je le plonge dans le noir... Je sais que je l'aime, je pense qu'il m'aime aussi... mais la vie à décidé de nous séparer... je reste impuissante face à la nuit et son tourment, je sais qu'a chaque instant je m'envole vers le firmament, il n'y a plus d'espoir... il parle déjà de nous au passé sans s'en apercevoir... Pourquoi tout s'acharne contre moi ? Je marche et j'avance, sans retour possible vers cet abîme maudit d'où je ne reviendrais plus... parfois on s'embrasse, on se dit que tout n'était qu'un mauvais rêve, juste au bonheur une trêve, que tout va recommencer que meilleure est la réalité...
Mais à quoi bon.. tout cela n'est qu'illusion... la vérité est faite de telle sorte qu'on ne peut ouvrir aucune porte, que le bonheur est enfermé derrière un mur transparent donnant l'impression de le voir sans jamais pouvoir l'atteindre... et quand on croit le toucher, c'est comme si un vent glacial nous entourait et nous repoussait pour nous faire tomber à terre... mais inlassablement, on tente de se relever et on recommence, on joue à ce jeu perdu d'avance où on croit pouvoir gagner tout en sachant que la porte est fermée... Parfois, on ne se relève pas... c'est alors que commence le cheminement inverse ou on croit que la mort se cache derrière une porte elle aussi transparente qu'on ne pourra pas atteindre... mais il n'y a pas de porte... on entre mais on ne ressort plus... Quant à celui qui ne veut pas mourir, son corps reste inerte suspendu dans l'espace, l'âme vide et les yeux blancs...
Embrasse moi lui disais je, aime moi lui demandais je. il s'exécutait avec plaisir sentant mon corps frémir... il s'offrait à moi comme a la plus grande des reines... pour toi poète me disait on, l'amour du net n'a pas de raison... pourtant j'aimais à croire qu'il me redonnait l'espoir, mais mon regard est voilé et mon coeur décimé... Je l'ai laissé dormir pour fuir et puis écrire, je l'ai laissé se reposer pour qu'il puisse m'oublier.
A nouveau je m'effacerai, au fond de l'eau je me noierai pour qu'il puisse vivre en paix sans l'ombre d'un regret... Suis je lâche d'abandonner ainsi ? Mais que cache le chemin de la vie ? Un jour j'aurais la solution du mystère des passions, un jour je trouverais la clé du bonheur pour l'éternité. Je pensais l'avoir trouvée, pouvoir tout oublier et recommencer... Pauvre de moi je me suis fait berner, a nouveau j'ai froid et mon sang est glacé... Devrais je attendre que l'orage se passe, que le soleil revienne ? Non... Il s'agit là d'un cataclysme qui ne souffrira d'aucune accalmie, d'un déluge de larmes rendant impuissantes toutes les armes. Sur ce, je vais vous laisser, je vais contempler dans mon lit la beauté de l'endormi, lui prendre la main et tenter en vain une fois de plus d'unir nos chemins...
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